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Souder à l’arc consiste à créer un court-circuit qui génère un arc électrique accompagné d’une très forte source de chaleur allant jusqu’à 4 500°C. Celui-ci permet la bonne fusion des métaux et ainsi une soudure durable. Il y a différentes technologies de poste à souder à l’arc ; pour bien choisir, il faut prendre en compte deux critères principaux : l’épaisseur de la pièce à souder dont dépendra le diamètre de l’électrode et la matière à souder dont dépendra le métal d’apport.
SOMMAIRE
1. LES TYPES DE POSTES
2. LES CRITERES DE CHOIX
Le MMA Inverter est idéal pour celui qui débute ; facile d’utilisation et léger, il permet de souder des épaisseurs de 2 à 10 mm. La technologie inverter vous assure le confort, des économies d’énergie et une qualité de soudure satisfaisante. Composé d’un interrupteur, un potentiomètre et de deux connecteurs : un à fixer sur la pièce souder (la pince de masse) et l’autre appelée la pince porte électrode. Pour l’utilisation de ce type de machine, il est fortement suggéré de prendre des conseils de professionnels et de s’entraîner.
La soudure semi-automatique permet d’obtenir un débit de soudure plus important car elle détient un fil fourré qui se déroule en continu. En effet, la machine présente un métal d’apport stocké en bobine qui va se dérouler à la vitesse demandée. Un flux contenu dans le fil de soudure va réguler sa fusion. Celle-ci remplace l’électrode et qui permet l’assemblage. La profondeur de fusion sera liée à la vitesse du déroulement ainsi qu’à l’ampérage choisi. Le positionnement de la torche est également déterminant de la pénétration. Le choix du fil fourré se fera en fonction de la soudure à effectuer.
Le MIG (Metal Inert Gas) MAG (Metal Active Gas) est utilisé par les soudeurs à grosse production car il est équipé d’un fil massif avec gaz. Cependant, il peut aussi être utilisé avec un fil très fin pour les assemblages par points par exemple. Très proche du semi-automatique, ce soudage donne un meilleur aspect à la soudure grâce au gaz qui apporte de la stabilité à l’arc. La consommation de gaz est donnée en litre par minute, le débit est lié à la taille des buses de la torche.
Le TIG sera efficace pour souder des tôles fines en acier carbone, inox ou des tubes fins et donner un résultat de qualité. Il est dans la plupart du temps mixte : MMA Inverter et TIG. Le poste est composé d’un interrupteur pour déterminer le mode de soudage. Le TIG est utilisé pour les métaux non ferreux de préférence comme le titane, l’acier inox ou l’aluminium. L’électrode ne doit jamais entrer en contact avec la pièce à souder.
L’utilisation est évidemment la première question à se poser, notamment quel métal et quelle épaisseur à souder.
Le facteur de marche correspond à la durée réelle de soudage ; en effet, s’il est à 70%, cela veut dire que sur 10 minutes d’utilisation, je pourrai souder pendant 7 minutes et les 3 autres minutes seront pour le refroidissement du poste ventilé.
La qualité de soudure sera variable en fonction de la performance du poste, de la qualité des électrodes et du métal d’apport ou du fil. Bien sûr, la dextérité du soudeur est à prendre en compte.
La fréquence d’utilisation est importante car selon, il vous faudra mettre plus ou moins d’argent dans cet investissement.
La puissance pour une machine moyen de gamme de 40 A à 130 A sera bien suffisante pour des électrodes de 1.5 mm à 32 mm.